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Dernière mise à jour : 1 février 2006

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Au cours du colloque de la Fédération des associations Femmes et Libertés ( F.A.F.L ), le 6 décembre à Paris, une partie des interventions a porté sur la situation économique nationale à la lumière notamment du récent rapport Camdessus constatant le décrochage économique de la France lié à un déficit de travail et à niveau de dépense publique record. L’approbation enthousiaste de la politique gouvernementale des uns contrastait avec la profonde déception d’autres ( blocages persistants dans les domaines de la croissance, du marché du travail, du fonctionnement de l’État, du dialogue social ).

Vers la fin d’une certaine Europe
Une partie des interventions concernait trois évènements européens principaux intervenus cette année.

L’élargissement de 15 à 25 États membres
Il s’agit, depuis le 1er mai, d’un fait acquis. Au 1er janvier 2007 la Bulgarie et la Roumanie devraient également intégrer l’Union. Dans ce dernier pays les récentes élections présidentielles ont enfin permis l’effacement d’une partie des héritiers du régime communiste de Ceausescu, mais le niveau de la corruption et la dépendance de la justice et de la presse risquent de compromettre l’entrée à la date prévue.

Le traité constitutionnel
Sa ratification est prévue par référendum à la mi-2005, après modification de la Constitution par le parlement en congrès.
La probabilité d’une approbation a été renforcée par le résultat positif de la consultation interne du parti socialiste, mais hypothéquée par la perspective de l’entrée de la Turquie dans l’Union ( dire non à la Constitution sera le seul moyen de dire non à l’entrée de la Turquie ). Les arguments en faveur de l’approbation se résument en l’espoir d’une Europe plus démocratique ( pouvoir du Parlement étendus, droit d’initiative des citoyens, transparence des travaux du Conseil, du principe de subsidiarité mieux garanti ), plus efficace ( décision à la majorité de 55% des États représentant 65% de la population, présidence de Conseil pour 2 ans et demi, institution d’un ministre des affaires étrangères, Commission plus réduite ), plus proche de l’attente des citoyens ( politiques de coopération renforcées dans certains domaines, clauses de défense mutuelle et de solidarité ).

L’entré de la Turquie dans l’Union européenne
C’est le sujet qui divise. Selon les derniers sondages 67% des Français sont opposés à l’adhésion de la Turquie ( 85% des sympathisants de l’UDF, 71% de ceux de l’UMP, 61% de ceux du PS ). Cependant notre gouvernement " démocratique " a concédé un débat sans vote à l’Assemblée Nationale et le Président de la République " dont le vœux le plus cher est que la Turquie adhère " a différé la consultation des citoyens vers 2015 ou 2020 au terme des négociations d’adhésion décidées le 17 décembre 2005 ( toutes les négociations précédentes ont abouti ).
Il s’agirait d’intégrer, notamment par l’injection, déjà commencée, de milliards d’euros ( 6 à 9 milliards €/an pour la seule agriculture en 2015 ), un pays de 71 millions d’habitants ( 90 en 2025 soit alors plus de l’Allemagne ) dont 15 à 20 de kurdes ( ethnie appartenant au groupe iranien ) très éloigné des moyennes européennes ( PIB par habitant 4 fois inférieur, 13% d’analphabètes, production de 2 % de la richesse de l’Union pour 15% de la population ).
Les partisans de l’adhésion de la Turquie affirment qu’elle renforcerait la paix et la sécurité parce qu’elle permettrait l’enracinement de la démocratie et des droits de l’homme et qu’elle favoriserait le développement économique et social.
Mais la Turquie n’est européenne ni par la géographie, ni par la sociologie. Sa civilisation est étrangère aux fondements gréco-romains et judéo-chrétiens de l’occident.
Originaire d’Asie centrale les peuples turcophones ( 150 millions d’asiatiques actuellement ) ont migré vers l’ouest depuis un millénaire et ont envahi le territoire actuel depuis le XIe siècle avant de prendre Constantinople en 1453 et de fonder l’empire ottoman. L’émigration vers l’ouest se poursuit ( 3 millions de turcs en Europe, 326000 en France ). Depuis 1974, La Turquie occupe une partie d’un pays de l’Union, Chypre. La reconnaissance du génocide des arméniens ( chrétiens ) en 1915 s’impose par la loi en France, mais constitue un délit en Turquie. Il est, bien sûr, politiquement incorrect de constater que 99% des turcs, actuellement dirigés par un parti islamique, sont des musulmans qui s’ajouteront à leurs coreligionnaires arabes déjà installés ( et électeurs ) en Europe. L’islam serait-il soluble dans la démocratie ?
L’entrée de la Turquie, logiquement appuyée par les USA en vue de dissoudre l’Union européenne, rend impossible son unité politique et marque la fin de l’espoir d’une communauté de destin, d’une Europe qui a un projet et une civilisation à défendre.
Dans cette logique, l’Europe se limite à une vaste zone de libre échange frontalière des zones les plus dangereuses ( Syrie, Iran, Caucase ), et obéit à la logique de l’extension perpétuelle ( Maghreb, Israël, Palestine, etc.. ). C’est le vœu de ceux qui n’ont jamais voulu de l’Europe.


 

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