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et nous avons lu pour vous :
Rachid KACI :La République des lâches ( préface de Jean SEVILLIA ). – Edition des Syrtes 18 € -
« Journal d’une institutrice clandestine » de Rachel
Boutonnet.
Cette jeune femme née en 1972, titulaire d’une maîtrise de philosophie raconte sa première année alternant stages et formation à l’I.U.F.M.
Elle nous brosse un tableau assez inquiétant de ce qui est la formation des enseignants de demain et en la lisant on comprend tout à fait l’échec de plus en plus grand de l’Éducation Nationale. L’ambition des I.U.F.M n’est pas de former des instituteurs qui apprendront les bases de ce que devraient être une instruction, mais de lutter contre " la vieille école " avec un verbiage qui serait risible si son résultat n’était pas catastrophique.
Nous vous donnons un petit exemplaire de ce que vous devez savoir : « afl, mes amies, nos enfants et petits enfants ne sont pas comme vous l’étiez des écoliers mais sont, des " apprenants" qui suivent des" Séances " devenant des" Séquences "(au delà de deux séances), et, ceci sous la conduite d’un adulte référent ( nos bons instituteurs et institutrices ).
L’apprenant ne doit pas travailler en étant attentif mais doit « produire » en se « concentrant sur ».Vous vous concentriez pour apprendre mais maintenant vous vous impliqueriez en construisant des apprentissages.
Enfin pour exprimer le résultat de votre travail vous ne seriez pas notée mais évaluée avec 4 sortes d’évaluations : " l’évaluation diagnostique ", " l’évaluation formative ", " l’évaluation certificative ou normative " et " l’évaluation sommative ".
Nous terminons par ce que dit Philippe Meirieu, inspirateur des IUFM, maître à penser de nombreuses personnes aux différents ministères qui se sont succédés, dans « l’École, mode d’Emploi » " L’efficacité scolaire d’un élève est sa capacité à stabiliser des procédures dans des processus" .
Formons des vœux pour que" le Haut Conseil de l’évaluation de l’école "retombe sur terre et décide que l’école doit former un individu en lui fournissant un ensemble de connaissances pour l’adapter à un monde édifié par la culture et non former un « apprenant » qui a les pouvoirs d’un usager qu’on a mis « au centre du système scolaire ».
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