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EDITO

par Dominique FACHON
Présidente de l' A.F.L . Picardie

Avril  2004


Au lendemain de ces calamiteuses élections pour la Droite, notre Président de la République nous répète à l'envi qu'il a compris le sens de notre vote. Evitons-lui de faire fausse route en lui faisant part de nos attentes. Cela aura au moins le mérite d'être clair. Car contrairement à ce que nous serinent les médias, le peuple français est capable d'accepter des réformes. Ce qu'il n'accepte pas c'est l'injustice. Encore faut-il savoir où elle se trouve ! Et comme avant de répartir un surplus de richesse, il faut bien la créer.......

Nous ne voulons plus recevoir de leçons de ceux qui n'ont jamais cherché à comprendre comment fonctionne une entreprise. Trop souvent ils font l'amalgame entre artisans, commerçants, petits patrons et dirigeants de multinationales. Quand les trois premiers font de mauvaises affaires, ils perdent l'ensemble de leurs biens. Les autres, sans préjudice, sont recasés dans une autre entreprise.

Nous ne voulons plus entendre les patrons se faire traiter de voyous. Dans le pays où la pression fiscale sur les entreprises est la plus élevée au monde, il est dérangeant d'insinuer que licencier et délocaliser est leur sport favori. - Les prélèvements sur les entreprises en % du PIB sont en France de 17,85% - en Allemagne de 8,42% - en Angleterre de 8,98% - Même quand les références économiques manquent à notre culture, la différence entre ces pourcentages est révélatrice !

Nous ne voulons plus laisser dire que la taxe professionnelle peut être augmentée sans dommage puisqu'elle sera payée par le consommateur final. C'est délibérément oublier que ceux qui la payent ont, ou leurs honoraires bloqués ou une concurrence liée à l'International.

Nous voulons que le Président comprenne que les 35h sont une catastrophe pour nos activités. Nous jonglons avec l'organisation du temps de travail et le manque de diplômes. Sans oublier la baisse de la marge bénéficiaire qui fragilise les entreprises ne leur laissant aucune chance en cas de recul d'activité. Il est d'ailleurs curieux qu'aucun pays n'ai repris cette idée géniale de réduire le temps de travail pour diminuer le chômage. Et on peut légitimement se poser la question : Pourquoi la Grande-Bretagne a-t-elle trois fois moins de chômeurs que la France ?

Nous voulons que le Président comprenne que nous souhaitons que les allocations de toutes sortes soient redistribuées en priorité à ceux qui ont cotisé et ont contribué à la richesse du pays. Que des clandestins soient mieux remboursés pour leur soins médicaux que des artisans suscite quelques interrogations.

Nous voulons que le Président comprenne que ceux qui ont démarré leur vie professionnelle tôt, dans des métiers aussi pénibles que le bâtiment ou le ménage, ont plus le droit de prendre leur retraite à 55 ans que certains qui l'exigent comme "un avantage acquis".

Nous voulons que le Président comprenne que le travail des femmes n'est pas un gadget, une façon d'occuper son temps. Quand une femme travaille c'est qu'elle a besoin de ce salaire pour faire vivre sa famille. Il est donc injuste que celui-ci soit amputé de 20 % par rapport à celui d'un homme.

Nous voulons que le Président comprenne qu'il est inique que les femmes qui assurent l'avenir de la France en ayant des enfants, sacrifient leur carrière professionnelle faute de crèches en nombre suffisant.


Il faudrait que les hommes et les femmes, qui ont fait de la politique un métier, restent au contact de ceux qui produisent et font tourner la machine. Nous voulons que le Président leur fasse comprendre que ne pas réformer constitue un danger pour leur carrière. Les dernières élections n'en sont-elles pas un bel exemple?




Dominique Fachon, Présidente

 

 

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