Dans le cadre de la campagne présidentielle, l'ensemble des
Parlementaires UMP est invité à relayer l'analyse publiée jeudi 15 mars
par l’Institut d’Analyse Economique COE-Rexecode sur les
programmes économiques de Nicolas Sarkozy, Ségolène Royal et François
Bayrou.
Les programmes de Ségolène Royal et de François Bayrou supprimeraient
des emplois Le programme économique de Nicolas Sarkozy aboutirait, lui,
à la création de 160 à 200 000 emplois et une croissance de PIB
supérieure à son niveau actuel de 1 à 1,3 point
Cette analyse d’un organisme indépendant démontre que le programme
économique de François Bayrou aboutirait à la destruction de 60 000
emplois, celui de Ségolène Royal aboutirait à la destruction de 50 000
emplois. Je reprends
succinctement les raisons de ces résultats :
Mme Royal : la hausse du SMIC entraînerait une augmentation des
coûts de production et conduirait à la suppression de 50 000 emplois. La
suppression du CNE pourrait supprimer 30 000 emplois. Les emplois
tremplins sont une nouvelle forme d’emploi aidé qui conduirait à
des embauches rapides mais à la durée incertaine et à une augmentation
des prélèvements obligatoires. Donc effet positif sur l’emploi à court
terme, mais négatif à long terme aussi sur la croissance .
M. Bayrou :La baisse des cotisations sociales sur les heures
supplémentaires est favorable et pourrait créer 50 à 100 000 nouveaux
emplois + 30 000 équivalents emplois sous forme
d’allongement du temps de travail. Mais la concentration des allègements
de charges sociales se révélerait en fait une augmentation pénalisante
qui serait susceptible d’aboutir à 200 même 250 000 suppressions
d’emplois. Effet négatif sur l’emploi et sur la croissance à long terme.
M. Sarkozy : La détaxation des heures supplémentaires est
favorable et la rémunération de l’heure supplémentaire augmenterait de
45 % pour le salarié et de 26 % pour l’employeur. Effet puissant pour
l’embauche et la durée du temps de travail. 120 000 emplois seraient
créés + 60 000 équivalents emplois sous forme
d’allongement de la durée du temps de travail. Donc effet positif pour
la croissance et l’emploi à court et à long terme.
D.P.
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