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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44 |
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Le Sénat
vient d’adopter un amendement à la loi de Nicolas SARKOZY sur
l’immigration, créant le « compte épargne codéveloppement».
Ce compte souscrit dans les établissements bancaires est destiné à
recevoir l'épargne d'étrangers ayant la nationalité d'un pays en
voie de développement et travaillant en France afin de financer des
opérations dans leurs pays d'origine. Un étranger actif en France
pourrait placer sur ce compte des sommes déductibles de son revenu
imposable, jusqu'à 25 % de ses revenus professionnels et 20 000
euros par personne.
Ce système permettra la participation financière à des projets tels
que la création ou la reprise d'une entreprise locale, l'abondement
d'un fonds de micro-crédit, l'investissement dans de l'immobilier
d'entreprise, commercial ou locatif, l'acquisition de fonds de
commerce par exemple.
L’apport de ce texte est considérable : il a pour but de mobiliser
l'épargne des immigrés en France en faveur du développement de leur
pays d'origine. Chaque année, ils transfèrent à l'étranger 7,8
milliards d’euros, selon un groupe d'étude présidé par Charles
MILHAUD, Président du directoire de la Caisse nationale des caisses
d'épargne. Ce chiffre est considérable, comparé au montant de l'aide
publique au développement, qui s'est élevé en 2005 à 8,2 milliards
d'euros. La forte incitation fiscale qui vient d’être votée
permettra d’accroître très sensiblement les transferts orientés vers
le développement économique.
Le « compte épargne codéveloppement» représente une nouveauté tout à
fait considérable dans l’aide au développement. Rompant avec la
pratique des aides étatiques dont on connaît les limites, il est
basé sur l’initiative individuelle et la confiance dans les acteurs
économiques. Lors de son voyage en Afrique de l'Ouest et de ses
entretiens avec les ambassadeurs africains à Paris, le Ministre de
l'Intérieur avait eu confirmation que le compte d'épargne est une
attente réelle de nombreux pays en voie de développement et l’UMP se
réjouit de l’adoption de ce texte.
Claude MALHURET
Secrétaire national de l’UMP chargé des relations avec le monde
associatif
Communiqué du 9 juin 2006 |
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Parlons de l’immigration
France, terre d’accueil, elle n’a cessé de l’être.
Accueillir, c’est offrir de partager des valeurs et un cadre de vie.
C’est établir un contrat entre celui qui arrive et l’hôte Nation.
C’est connaître au préalable le niveau des possibilités financières et
matérielles que la nation peut fournir pour offrir à un nombre
raisonnable d’immigrants une digne insertion dans la sécurité. De la
part des étrangers c‘est la reconnaissance officiellement exprimée de la
prise en compte par ceux-ci des conditions d’accueil. Avec le Contrat la
clandestinité n’a pas sa place. Elle ne peut être tolérée.
Le Contrat doit être élaboré avec le souci d’un bien vivre ensemble
et clairement défini pour permettre au primo arrivant qui souhaite
inscrire régulièrement sa vie dans le pays d’accueil d’exprimer
réellement sa volonté de partager un destin national fait de droits et
du strict respect des devoirs.
Le Contrat doit devenir le seul préalable à cette chance offerte dans un
mutuel accord. A nous, Français, de le formuler avec humanité. |
Catherine
CHASTENET |
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