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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44 |
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L’élection présidentielle est le moment le plus important de la vie
politique de notre pays. Le Président gouverne pendant 5 ans et la
droite défend des idées de droite, la gauche des idées de gauche. Ce
sont deux projets de société diamétralement opposés : Un fossé les
sépare. Nous allons voter pour le choix de la société dans laquelle nous
voulons vivre, pour le Président qui défend nos valeurs et qui a un
programme précis. L’avenir de notre pays sera très différent suivant que
nous élisons un président de droite ou un président de gauche. La
confiance dans le redressement de notre pays sera ou ne sera pas.
L’enjeu est d’importance.
Ensuite, les élections législatives en juin devront confirmer notre
choix, donner une majorité parlementaire au Président que nous aurons
élu. Nous ne voulons plus de la cohabitation avec sa politique du ni de
gauche ni de droite.
L’élection présidentielle n’est pas du domaine du virtuel. C’est
un vote responsable qui engage notre avenir pour 5 ans. Les jeux sont
loin d’être faits et nous sommes las de ces sondages quotidiens.
Quelle est la situation aujourd’hui? Une douzaine de candidats en
lice. M. Sarkozy reste en tête des intentions de vote…Mais un mois nous
sépare du premier tour et tout peut basculer, d’autant plus que les
médias sont à la recherche du moindre incident à monter en épingle pour
le faire trébucher.
M. Le Pen a ses 500 signatures. Devenu plus fréquentable
grâce aux efforts de sa fille, il peut faire à nouveau un score très
dangereux dont on ignore l’amplitude…
Mme Royal, la Mater dolorosa au sourire, éternel
rictus, élue, guérira les écrouelles. Elle qui dit sans
cesse « vous avez raison » à tous ses interlocuteurs et
qui attend que le peuple gouverne grâce à la démocratie participative,
pourrait ne plus figurer au 2e tour. Le doute s’installe. Elle
appelle alors à la rescousse tous les éléphants, les vieux caciques,
Jospin le loser. Aucun impact dans les sondages. Sans coup
férir, elle déclare « reprendre sa liberté à l’égard du PS et
assure tout dépend de moi et en cas de victoire, je ne dirai pas que
c’est le PS qui a gagné. » Quel sacré caractère, on en tremble
d’effroi si elle prenait le pouvoir!
M. Bayrou ou le caméléon.
Tel un Béarnais célèbre : « Paris vaut bien une messe »,
non, M. Bayrou ne parjure pas, il reste catholique mais il change de
camp. Les moyens diffèrent mais le but reste le même, prendre le
pouvoir. Etrange ce soudain engouement du peuple de gauche pour
ce politique de droite, élu depuis 27 ans par des voix de
droite, qui veut casser le système dont il profite ? Il se dit
officiellement de gauche, de centre gauche et éreinte le candidat de
droite qui subit de viles attaques. Son parti l’UDF a implosé, il ne
conserve qu’une vingtaine de fidèles élus eux aussi par des voix de
droite. C’est un diviseur, un opportuniste, mais un diviseur qui
plait même à certains du centre droit et de droite.
Une question : Comment peut-il être crédible ? Comment va t-il
rassembler une majorité de Français ? M. Barre l’a mis en garde, je cite
:
« Le centre ne doit jamais rompre avec sa majorité sous peine
d’isolement ».
En effet, quel défi ! Il lui faut fidéliser les 6,4
% d’électeurs qui ont voté pour lui en 2002, attirer des
électeurs de gauche qui n’ont jamais voté ni pour lui, ni pour l’UDF,
arracher des électeurs fidèles à M. Sarkozy ou à la droite en
général, enfin séduire les indécis. Vaste entreprise !
Comment fera t-il ? Le voilà au milieu du gué.
« Il prendra un Premier Ministre de gauche fils spirituel de
M. Delors (une chance, pas sa fille Mme Aubry) et une équipe
réunissant les meilleurs des deux camps (aucun homme connu du PS ni
de l’UMP n’a pour l’heure accepté) » Son programme, la
social-économie, est un projet qui reprend des idées des deux
autres candidats, virtuel, car il ne pourra pas le mettre
en oeuvre. En juin, les élections législatives vont dégager une majorité
de droite ou de gauche. Quelles alliances ? Avec qui ? Quelle
majorité ? « Vous verrez bien, les Français qui m’auront élu
Président voteront pour les députés qui défendent mes idées ».
Celles empruntées à la droite ou à la gauche ? Quelle société
nous propose t-il ? Quelles valeurs défend t-il ? A l’entendre les élus
de droite et de
gauche voteraient les mêmes textes, mais lesquels ? Par exemple pour
faire simple et en vrac, la fin des 35 heures ou leur
généralisation ? le système général des retraites identique pour tous ?
le service minimum en cas de grève ? la diminution de fonctionnaires
pour réduire les dépenses ? le financement du second porte avions? le
SMIC à 1500 euros par mois ? la suppression des droits de succession et
de l’ISF ? l’augmentation des impôts ? l’adoption d’un enfant par un
couple homosexuel ? Pour une loi sur la proportionnelle aux élections
législatives ? pour le vote des étrangers ? pour la reconduite aux
frontières des clandestins ? Des engagements clairs, nets, SVP. Non au
virtuel, à la fiction.
M. Bayrou, ce transfuge devenu homme de gauche, serait l’ homme
providentiel qu’il n’était pas à droite. Etrange alchimie.
Réveillons nous. M. Bayrou ne croit pas plus que nous les propos
qu’il tient et rabâche. Ne tombons pas dans le piège béant qu’il nous
tend :
« Que l’on peut gouverner avec la droite et la gauche ensemble,
que ces deux forces peuvent s’additionner au lieu de s’affronter, que
l’on peut gouverner par la concertation, que les Français vont enfin se
réconcilier ». La droite la gauche, c’est du pareil au même.
Non. C’est une imposture. Ce sont deux types de société.
Les Français sont-ils aussi naïfs qu’on veut nous le faire croire ?
Ouvrons les yeux.
M. Bayrou est un dangereux utopique qui change de camp pour tenter
d’avoir le pouvoir sans savoir, ni comment l’utiliser ni avec qui. La
France risque de tomber dans l’immobilisme pendant cinq ans alors que le
reste du monde est en marche, en marche très rapide. Nous avons déjà
vécu cette politique du ni à droite, ni à gauche. Nous n’en voulons
plus. Nous avons déjà vécu sous régime socialiste. Nous n’en
voulons plus. Nous ne voulons pas non plus vivre sous la IVe
avec un gouvernement qui tombait sans cesse faute de dégager une
majorité. M. Mitterrand y a été une dizaine de fois Ministre à des
postes différents. Même le Général de Gaulle auquel se réfère souvent M.
Bayrou, sans vergogne ( !), n’a pas tenu un an en 1945-1946 à la tête
d’une telle coalition.
Réfléchissons : Deux hypothèses vont se présenter à l’issue du
premier tour le 22 avril
1 – M. Bayrou est le troisième homme : homme de gauche, de centre
gauche, il peut ne pas se prononcer, il s’en lave les mains,
ou appeler, je le crains, à voter pour Mme Royal.
2 – M. Bayrou est présent au second tour contre M. Sarkozy. Il a
toutes les chances de l’emporter car la gauche, toute la gauche, criera
« tous contre Sarko » comme ils ont crié en 2002 «
tous contre Le Pen ».
Il sera alors élu Président de la République, élu par des voix de la
gauche uniquement, il devra faire une politique de gauche…Hélas !
Et les socialistes gagnent dans les deux cas…
Ne soyons pas défaitistes, nous devons gagner nous pouvons gagner. Il
faut le vouloir.
- L’opinion des 880 sondés ne représente qu’une intention de vote.
Les sondés ont pu donner des réponses fausses pour troubler le jeu. Une
opinion qui change ainsi, c’est suspect. Rappelons- nous : M. Le Pen
était crédité de 10 % de voix en 2002.
- Les socialistes traumatisés par leur éviction de 2002 vont
voter utile. Là résident la faiblesse de M. Bayrou et
notre chance si nous aussi votons pour M. Sarkozy dès le 1er tour.
- Mon analyse peut être fausse, M. Bayrou revient au bercail dans
le giron de la droite, rallie le candidat de droite et le soutient au 2e
tour.
- Tout le gouvernement, les élus UMP et des partis affiliés tel
le parti radical de MM. Rossinot et Borloo, des anciens UDF, des Prix
Nobel, des philosophes, de tous bords soutiennent Nicolas Sarkozy.
Ils ne s’engagent pas pour perdre.
M. Blanc, député apparenté UDF des Yvelines, lors d’ une
interview dans le Figaro dit pourquoi il soutient Nicolas Sarkozy et
résume très bien les motivations de nous tous :
« Nicolas Sarkozy me semble le mieux préparé et le plus tonique
pour faire face aux défis que nous allons connaître : Relancer la
croissance, augmenter le pouvoir d'achat, pérenniser les retraites,
retrouver l'efficacité du service public, moderniser le système
politique et réussir une nouvelle étape dans la construction européenne.
Le prochain quinquennat doit être celui de la mise en œuvre. La France
ne peut plus attendre. Parmi les candidats en lice, seul Nicolas Sarkozy
est capable d’impulser la mise en œuvre de réformes audacieuses. Il
n’hésite pas à briser les tabous de la politique française, il a fait le
diagnostic de l’urgence du changement, et son tempérament le pousse à
l’action. Je contribuerai auprès de Nicolas Sarkozy à faire entre la
France dans le XXIe siècle avec optimisme ».
Conclusion
La FAFL, association politique de droite, ne l’oublions pas, a
lors de son AG du 25 janvier décidé de soutenir M. Sarkozy et de faire
tout ce qui est en son pouvoir pour convaincre les électeurs de voter
pour lui dès le 1er tour.
Votons avec enthousiasme pour Nicolas Sarkozy, notre grand espoir
pour la France.
Dominique de Pommereau, Vice Présidente
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