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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44 |
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EDITO
par Roselyne SURET
Présidente de la F. A.F.L .
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mars
2006
1981-2006
C’est au mois de mai 1981 que François Mitterrand, Président de la
République, installait au pouvoir les socialistes et ceci pour 14
ans. Jusqu’alors, nous les femmes de droite ne nous intéressions pas
ou peu à la politique, imprégnées d’une éducation qui nous poussait
vers d’autres centres d’intérêt, nous tournant ainsi davantage vers
la culture et la famille. Les femmes de gauche, étaient, elles, bien
plus concernées et s’étaient déjà jetées dans le militantisme.
Craignant de voir nos libertés et notre démocratie menacées, deux
femmes courageuses, aux parcours différents, mais très
complémentaires, ont créé l’AFL : Association Femmes Libertés. Un
quart de siècle a passé, ces 25 ans nous ont permis de jouer un rôle
dans la vie politique. Nous sommes devenues une Fédération
regroupant toutes les Associations créées au fil des années dans nos
régions, à Paris et en Ile de France. Beaucoup de femmes se sont
engagées, certaines ont sollicité des mandats, les plus déterminées
en ont obtenus. Un des points forts de l’AFL, est sa totale
indépendance vis à vis des partis politiques, ce qui nous assure
une complète liberté de pensée et d’action. C’est dans la très belle
ville de Toulouse que nous allons fêter ce quart de siècle. La
Présidente Nicole Colin et son équipe ont choisi les 6, 7, 8
octobre prochain pour nous accueillir très nombreux dans leur
magnifique ville rose. Selon la tradition AFL, la politique sera
largement abordée par des invités de grande qualité. Le thème retenu
est la France que nous voulons. Il y aura aussi des moments
de fête et de tourisme. Ce sera l’occasion de nous retrouver
nombreuses, accompagnées de nos maris, de nos amis.
L’année 2007se profile à l’horizon. Bien sûr, le candidat est
important, mais surtout son programme qui doit séduire une majorité
de français. La France est entrée en régression, nul n’ignore les
problèmes qui freinent notre pays dans son essor. Le chômage
croissant entraîne une grande précarité qui touche toutes les
générations et en particulier les jeunes. Nous sommes en plein
remous depuis que la loi concernant le CPE a été votée. De
nombreuses manifestations s’organisent dans toute la France, des
troubles importants, y compris dans des Universités dont certains
Recteurs, sortis de leur rôle, demandent le retrait de la loi.
En ce début de mars, Dominique de Villepin maintient le cap, la loi
ne sera pas retirée. Celui ci a reconnu que la communication et les
explications ont été insuffisantes, un manque de pédagogie certain.
Il propose des aménagements très positifs avec un bilan dans six
mois. Nul ne peu imaginer qu’un chef d’entreprise qui engage un
jeune, qui investit pour le former, le rémunérer, envisage de s’en
séparer sans motifs sérieux. Soyons positifs, laissons le Premier
Ministre et son gouvernement travailler pour la France.
Soutenons-les : Il faut engager et réaliser les réformes
indispensables pour que notre pays retrouve une meilleure place et
un rayonnement aux côtés de nos grands voisins européens.
Soyons reconnaissants, encourageons ceux qui nous gouvernent à
surtout ne pas reculer devant les manifestations musclées,
organisées par ceux venus d’horizons très différents souvent non
concernés, qui se liguent pour semer le trouble dans les esprits et
affaiblir notre gouvernement.
Les jeunes ont souvent la sensation que leurs aînés n’ont
rien à leur offrir et le ressentent comme une injustice. La société
pourtant essaie de les aider, les assiste, trop diront certains,
mais c’est eux, eux seuls, qui pourront se construire une vie
épanouie et réussie. Chacun doit être conscient qu’il faut se donner
du mal et qu’il ne faut pas tout attendre de la société. C’est ce
message qu’il faudrait faire passer et accepter.
Les médias nous saturent d’événements dramatiques, de climats
désagrégés, de nouvelles maladies, qui peu à peu occultent notre
horizon… Il y a pourtant tant de belles choses dans notre monde.
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Roselyne Suret, Présidente
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