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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44

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Débat sur l’école et le projet de loi Fillon

Nous disons « non à la confiscation de nos berceaux par l’Etat. »

Lors de l’émission « cent minutes pour convaincre » DSK nous annonce que les mesures de bon sens de François Fillon ne sont pas le sujet. De quoi s’agi-il en fait ? De permettre :
- l’acquisition d’un socle commun de connaissances (français, mathématiquess, langue vivante étrangère, sciences et sciences humaines, informatique)
- l’aptitude à communiquer dans au moins une langue vivante étrangère
- le remplacement de professeurs absents par un collègue du même établissement
- l’octroi de 3h hebdomadaires de soutien scolaire aux élèves en difficulté
- l’attribution de bourses au mérite
- la rallonge de 2 milliards d’euros à un budget de 55 milliards d’euros
- la nomination progressive de 150 000 professeurs supplémentaires d’ici cinq ans

C’est bien de l’éducation nationale que relèvent ces mesures, il ne sert à rien pour lutter contre les inégalités du système éducatif d’aller proposer d’investir davantage dans l’organisation d’un service de la petite enfance « dès deux ou trois ans, voire même avant, dès le berceau.»
D’une part il est souhaitable qu’on laisse aux parents ou qu’on les incite à l’exercer, ce devoir de premiers éducateurs. D’autre part il faut savoir que la politique de crèches, garderies d’enfants et autres modes de garde est une des plus développées en Europe, ce qui permet à une majorité de Françaises de travailler (contrairement à l’Allemagne, par exemple).Cela n’a en rien empêché notre système scolaire de se dégrader.
C’est une révolution qu’il nous faut : Sans liberté et sans responsabilité, point de réforme !
Tant que les syndicats ne feront que réclamer davantage de moyens financiers sans réclamer plus d’autonomie pour instaurer un meilleur climat, expérimenter des méthodes plus adaptées à la réalité de leur exercice, la course aux réformes est vaine. Il faut les aider à trouver le moyen de mieux faire partager leur enthousiasme et leur savoir
Si l’Etat amorçait la désinflation de circulaires contraignantes et donnait plus de pouvoir aux chefs d’établissement, ceux-ci pourraient mieux gérer leurs budgets, insuffler davantage de motivation, d’esprit d’équipe entre enseignants et de respect de la part des élèves entre eux et face à leurs professeurs.
Il serait bon aussi d’assortir cette autonomie de chaque établissement d’un budget équitable en regard de l’ampleur de l’enjeu, proportionnel aux difficultés qu’il rencontre (voire les zones d’éducation prioritaire avec primes spécifiques aux enseignants chevronnés ou jeunes volontaires y enseignant). La recherche incessante de l’efficacité et l’obligation d’évaluation et de contrôle en seraient la contrepartie. La tâche serait au départ plus rude mais aussi plus exaltante.
Les parents seraient enfin délivrés par le Ministère de l’obligation du choix sectorial et libres d’inscrire leurs enfants dans l’école, le collège ou le lycée de leur choix.
Cette révolution demande que l’opinion et les mentalités changent vers plus d’effort privé et collectif. Elle est plus juste pour tous. Il est urgent d’y réfléchir pour le devenir des enfants et le rang de notre pays.

Pour ce qui est de la polémique sur le baccalauréat, il faut savoir que l’obtention de celui-ci est un passeport qui entraîne de facto l’admissibilité à l’entrée à l’université, quelle que soit la provenance du diplôme, d’où d’ailleurs la nécessité d’en maintenir un bon niveau.
Par contre les Grandes Ecoles n’admettent en classes préparatoires que des élèves ayant fait preuve de bons résultats, tout au moins progressifs d’une année l’autre, sur leurs bulletins scolaires depuis la seconde. Il s’agit bien là d’un contrôle continu exercé sur des élèves bien localisés.
L’instauration de quelques matières passées au filtre du contrôle continu pour l’obtention du bac ne nuit donc en rien au principe d’égalité tel qu’il était auparavant, elle a simplement l’avantage de répartir l’effort au cours de l’année et de donner davantage de chances à ceux qui voudraient la saisir.


 

Catherine CHASTENET
AFL Paris



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