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nouvelles de la FAFL : "Après
les cités en flamme, les banlieues en crise : analyse
et remèdes"
En guise de réflexion la Fafl vous propose un point de
vue novateur et constructif, à méditer :
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La flambée des violences urbaines : analyse historique
La crise couvait, ne cessant de s'amplifier depuis une trentaine
d'années.
Après la décision humaniste mais imprudente du
regroupement familial, les responsables politiques en place et
notamment le Ministre de Giscard, M. Stoléru, dans un
contexte de chômage grandissant, se rendant compte à la
fin des années 79-80 qu'on était mal armé pour
fournirr logement et travail indispensables à la dignité des
immigrés, ont organisé avec une solde non négligeable,
le retour au pays.
Mitterand arrivant au pouvoir stoppe l'initiative et régularise
bon nombre de clandestins.
Le Conseil d'Etat se refuse à condamner la polygamie qui
s'est révélée source de ravages dans la
mesure où de jeunes enfants doivent partager leur quotidien
avec une très nombreuse fratrie dans des logements sans
rapport de taille avec les besoins et se retrouvent ainsi refoulés
dans les couloirs d'immeuble ou dans la rue, avec son cortège
de dangers.
Il aura fallu les mesures Pasqua des années 95 pour rendre
délictueuse la polygamie;le mal s'était installé depuis
des décennies, l'immigration ayant continué à un
rythme que la France avait du mal à intégrer malgré les
flots financiers au service de politiques sociales de la Ville,
toujours insuffisants et transformant une grande partie de la
population des "quartiers" comme d'ailleurs en chômeurs
et nombre de familles en assistés d'un système étatique
ultra-socialisant davantage attaché à la redistribution
qu'à la création de richesses. On peut dire en
cela que l'exception étatique française a largement
montré ses limites et freiné le dynamisme du pays.
On n'a pas su développer mieux notre coopération
Nord-Sud, ni freiner le flot des arrivants, encourageant l'immigration
sous des flots d'angélisme au lieu de la stopper pour
mieux s'occuper de ceux qui sont devenus Français par
naturalisation ou droit du sol.
Ainsi les enfants les plus rebelles, les plus frustrés
de ces populations ont peu à peu, devant le manque de
perspective, le manque d'autorité dans bien des domaines,
en plein désoeuvrement, "enghettoïsés" mais
pleins d'énergie, ont empolyé celle-ci et leur
agressivité au service d'activités de plus en plus
violentes, au service de gangs de trafics de stupéfiants,
de guerrillas inter-ethniques, cultivant un nationalisme de bande,
de quartier, un langage à eux, une haine anti-institutions.
La moindre parole prise pour ce qu'elle veut dire portant atteinte
aux agissements criminels de ces catégories (restreintes)
d'individus est immédiatement extrapolée et prise
comme une insulte à l'ensemble d'une classe d'âge,
prétexte à amalgame et ralliement d'un nombre alors élargi
de jeunes qui sentent bien que le mal vivre en banlieue est patent.
Ainsi sommes-nous arrivés à l'explosion de violences
urbaines qui hélas d'habitude n'ont pas cette ampleur
mais se propagent incessamment ci où là même
en dehors des fêtes de fin d'année. Les 28.000 voitures
brûlées annuellement en témoignent.
Pour résumé chômage, immigration dépassant nos capacités
d'accueil, système éducatif pas assez différencié,
logements et urbanisation inadaptés, certains discours intégristes
condamnables, cécité de nos politiques ou non courage à obliger
les syndicats de l'Ed Nat à changer les méthodes et programmes,
tout cela se conjugue pour nous révéler l'ampleur d'un déastre
çais.
Devant ce mal qui nous ronge il faut patiemment répondre à toutes
ces causes conjuguées
garder la tête froide organiser le consensus pour ne plus jouer de la langue
de bois et remédier
point par point à tout ce qui fait mal à notre pays en faisant
appel à la
majorité d'entre nous pour accompagner les
mesures d'aide autrement que budgétairement.
Un grand service national civil des seniors bénévoles s'impose
de toute urgence. Catherine Chastenet
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