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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44

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"Après les cités en flamme, les banlieues en crise : analyse et remèdes"
En guise de réflexion la Fafl vous propose un point de vue novateur et constructif, à méditer :

http://www.cerclesliberaux.com

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La flambée des violences urbaines : analyse historique

La crise couvait, ne cessant de s'amplifier depuis une trentaine d'années.
Après la décision humaniste mais imprudente du regroupement familial, les responsables politiques en place et notamment le Ministre de Giscard, M. Stoléru, dans un contexte de chômage grandissant, se rendant compte à la fin des années 79-80 qu'on était mal armé pour fournirr logement et travail indispensables à la dignité des immigrés, ont organisé avec une solde non négligeable, le retour au pays.

Mitterand arrivant au pouvoir stoppe l'initiative et régularise bon nombre de clandestins.
Le Conseil d'Etat se refuse à condamner la polygamie qui s'est révélée source de ravages dans la mesure où de jeunes enfants doivent partager leur quotidien avec une très nombreuse fratrie dans des logements sans rapport de taille avec les besoins et se retrouvent ainsi refoulés dans les couloirs d'immeuble ou dans la rue, avec son cortège de dangers.

Il aura fallu les mesures Pasqua des années 95 pour rendre délictueuse la polygamie;le mal s'était installé depuis des décennies, l'immigration ayant continué à un rythme que la France avait du mal à intégrer malgré les flots financiers au service de politiques sociales de la Ville, toujours insuffisants et transformant une grande partie de la population des "quartiers" comme d'ailleurs en chômeurs et nombre de familles en assistés d'un système étatique ultra-socialisant davantage attaché à la redistribution qu'à la création de richesses. On peut dire en cela que l'exception étatique française a largement montré ses limites et freiné le dynamisme du pays.
On n'a pas su développer mieux notre coopération Nord-Sud, ni freiner le flot des arrivants, encourageant l'immigration sous des flots d'angélisme au lieu de la stopper pour mieux s'occuper de ceux qui sont devenus Français par naturalisation ou droit du sol.
Ainsi les enfants les plus rebelles, les plus frustrés de ces populations ont peu à peu, devant le manque de perspective, le manque d'autorité dans bien des domaines, en plein désoeuvrement, "enghettoïsés" mais pleins d'énergie, ont empolyé celle-ci et leur agressivité au service d'activités de plus en plus violentes, au service de gangs de trafics de stupéfiants, de guerrillas inter-ethniques, cultivant un nationalisme de bande, de quartier, un langage à eux, une haine anti-institutions.

La moindre parole prise pour ce qu'elle veut dire portant atteinte aux agissements criminels de ces catégories (restreintes) d'individus est immédiatement extrapolée et prise comme une insulte à l'ensemble d'une classe d'âge, prétexte à amalgame et ralliement d'un nombre alors élargi de jeunes qui sentent bien que le mal vivre en banlieue est patent.
Ainsi sommes-nous arrivés à l'explosion de violences urbaines qui hélas d'habitude n'ont pas cette ampleur mais se propagent incessamment ci où là même en dehors des fêtes de fin d'année. Les 28.000 voitures brûlées annuellement en témoignent.
Pour résumé chômage, immigration dépassant nos capacités d'accueil, système éducatif pas assez différencié, logements et urbanisation inadaptés, certains discours intégristes condamnables, cécité de nos politiques ou non courage à obliger les syndicats de l'Ed Nat à changer les méthodes et programmes, tout cela se conjugue pour nous révéler l'ampleur d'un déastre çais.


Devant ce mal qui nous ronge il faut patiemment répondre à toutes ces causes conjuguées
garder la tête froide organiser le consensus pour ne plus jouer de la langue de bois et remédier point par point à tout ce qui fait mal à notre pays en faisant appel à la majorité d'entre nous pour accompagner les mesures d'aide autrement que budgétairement.

Un grand service national civil des seniors bénévoles s'impose de toute urgence.

Catherine Chastenet


 

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