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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44

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La directive Bolkestein

La Commission européenne a présenté en janvier 2004 une directive préparée par le commissaire au marché intérieur, Frits Bolkestein, en vue d’accélérer la libéralisation des échanges intra-communautaires de services, activités qui représentent la majeure partie de la production des Européens. La nouvelle Commission, désireuse de la mettre en pratique, se heurte à l’opposition d’un certain nombre de gouvernements, en particulier le gouvernement français, de partis politiques et de syndicats. Le débat est vif, certains voudraient repousser la discussion après le référendum.
La directive Bolkestein retient, en particulier, le principe d’origine : Un prestataire de services rendant des services dans un pays autre que le sien est soumis aux règles juridiques et aux normes de son pays d’origine et non à celles du pays de destination.
Le débat fondamental se trouve au cœur même du processus d’intégration, c’est à dire le débat entre l’harmonisation et la concurrence, l’harmonisation des conditions de la concurrence ou la libre concurrence.
Nous savons combien il est indispensable de faire des réformes en France. La directive nous invite à la réflexion indispensable. Il ne faut pas succomber à un téléguidage idéologique et partisan et vouloir préserver des droits acquis.
Le principe d’origine est bien accepté dans le domaine des échanges de marchandises, la cohérence exige de l’accepter aussi dans tous les autres domaines. La concurrence est toujours bonne. C’est pourquoi, au lieu d’harmoniser, il est bien préférable de mettre en concurrence les fiscalités, les règles juridiques et les normes. Mais il faut garder raison : L’absence de normes serait tout aussi inacceptable. Il faut que la concurrence développe la créativité.
Certains pays anciennement communistes ont bien compris les méfaits des contraintes étatiques et nous donnent l’exemple de ce que peut donner une plus grande liberté. Les vieux pays de l’Union européenne cherchent à défendre ce qu’ils présentent comme un modèle, mais qui est surtout un modèle de déclin, de chômage et de faible croissance. Les opposants s’empressent de dire, comme d’habitude, qu’il y a des grands risques de concurrence déloyale ou de dumping social. Discutons. Ne rejetons pas en bloc.
L’Europe deviendra un marché unique où la concurrence peut jouer son rôle, ou deviendra progressivement un Super Etat centralisé. Tel est l’enjeu.

Colette Brun, AFL Bretagne

 

 


La Femme : Quelle place lui laisse-t-on ? Comment est-elle perçue ?

Chantal Maunoury, trésorière de l’AFL Paris, organise tous les 1er ou 2ème mardis du mois un débat fort intéressant sur des sujets qui nous concernent toutes. Nous reproduisons la synthèse de quelques propos tenus lors de cette réunion.
Le 8 février, jour de notre réunion, on aurait pu dire que c'était la Journée de la femme. En effet, ce fut le jour de l'arrivée d'Ellen Mac Arthur, bouclant son tour du monde à la voile, seule, en pulvérisant tous les records et le discours à Sciences-Po de Condi Rice, Secrétaire d’Etat aux USA, qui venait appeler la France à promouvoir la Liberté.
- Les qualités de la femme sont pourtant reconnues.
- Mais pour réussir et être reconnue, il faut que la femme soit meilleure que les hommes
. Elle doit s'imposer par ses qualités, son talent.
- Pourquoi, à l'embauche, à diplôme égal, prend-t-on de préférence un homme à une femme ? Les enfants sont, c’est certain, un handicap, il y a des choix à faire : on fait un enfant soit à 20ans soit à 40ans. Les CV pourront maintenant être anonymes, ni le nom, ni la photo, ni le sexe ne sont nécessaires sur un premier CV. Ceci semble une bonne chose pour éviter la discrimination de départ. Néanmoins, les avis restent très partagés.
- La Femme et la Politique. Les listes un homme une femme, c'est dommage, car bien souvent on ne prend pas toujours la meilleure, les femmes acceptant peu de s'engager, car elles n'aiment pas se comporter en requins, les médias sont quelquefois redoutables. Il faut aussi que le mari accepte cet engagement. Il doit y avoir une évolution dans le couple.
- Il faut changer le regard stéréotypé sur les femmes. Que les femmes sachent mettre en valeur leurs talents, qu'elles sachent s'imposer, qu'elles montrent ce dont elles sont capables, qu'elles obtiennent des aménagements d'horaires pour s'occuper de leurs enfants ou pour accéder à une formation continue !
Les femmes dans les hauts lieux de décisions, instances publiques et privées, sont des partenaires naturelles, compétentes et efficaces pour aboutir à une cohésion sociale forte, elles sont les partenaires complémentaires.

Chantal Maunoury, AFL Paris


 

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