La vie est belle, une fois n’est
pas coutume. Il est bon de vivre en France dans ce pays de cocagne. Nous
avons eu une arrière saison de rêve, le fameux été indien nous a
réchauffé nos corps et nos cœurs, les vacances de la Toussaint ont été
idéales. Et les fêtes de Noël se préparent, les grands magasins sont
déjà tous illuminés.
La France vit bien, très bien, très au-delà de ses moyens, mais
qu’importe ! La dette qui s’accroît automatiquement tous les jours
sera payée par nos petits enfants ! (nous ne serons plus là pour
l’assumer ). Profitons.
300 000 immigrés entrent régulièrement chaque année. De nombreux
blacks, beurs, blancs, issus de la 1ère, seconde ou 3e génération,
affirment la chance qu’ils ont de vivre dans notre pays qui leur offre
éducation, culture, religion, cantine, soins gratuits, CMU et où leurs
parents bénéficient d’allocations familiales. Réjouissons-nous, beaucoup
s’enrichissent, deviennent des entrepreneurs prospères, des
millionnaires, des hommes d’affaires reconnus. Et n’oublions pas de
mentionner aussi tous ceux qui vivent des économies souterraines, le
cannabis se vend très très bien. On ne nous parle que de générations
sacrifiées, de cités défavorisées. C’est inexact. Les émeutiers sont une
minorité d’adolescents qui ne veulent pas travailler et qui cassent et
incendient surtout devant les caméras des Journaux télévisés. Trop de
laxisme, trop de liberté, aucune autorité, voilà notre mal. Heureusement
nos ministres ont eu un sursaut, la fermeté a gagné. Il faut maintenant
panser les plaies et payer la note.
Tous les jours, alors que les impôts sur le revenu ne remboursent
même pas les intérêts de la dette, des fonds nouveaux, sortis du chapeau
d’un prestidigitateur (notre poche), sont octroyés pour indemniser des
dégâts, pour calmer les uns et les autres, pour financer des
associations souvent inutiles, pour promouvoir une nouvelle réforme ou
pour « aider » Tapie à remeubler son hôtel particulier, 145 millions
d’euro !
Le chômage baisse depuis sept mois, c’est très bien…Les SNE
marchent, le service civil ou civique est une bonne idée s’il est
volontaire obligatoire pour tous et non discriminatoire.
La SNCM va rester française alors que des Corses (les
autonomistes sont français lorsque cela les arrange) ont piraté un
bateau en toute impunité pour le rendre aux autorités corses, qui,
pas folles, n’en voulaient pas. Que de milliards
engloutis ! Que de milliards réinjectés pour rien !
Savez-vous que lorsque la CGT veut la grève, elle fait voter à
main levée ? Personne n’ose alors afficher son désaccord. Et lorsqu’elle
veut la terminer, elle fait voter à bulletin secret, « c’est alors
la base qui décide » ? Subtil…
Ainsi s’expliquent de nombreux conflits.
M. Gaudin a résisté avec beaucoup de courage et de fermeté, les
Marseillais ont marché pendant 46 jours, la CGT s’est avouée vaincue…
Les traminots de la SNCF, usant du principe de précaution et
redoutant une privatisation qui n’était même pas envisagée, se sont mis
en grève pour la 6e fois cette année. Un phénomène récurrent qui
n’impressionne plus personne. Les grèves se sont déroulées sans heurt,
la SNCF a annoncé avec une certaine ponctualité les trains qui
roulaient. Le métro s’est lui aussi, mis en grève par peur de je
ne sais plus quoi. Il a plutôt bien fonctionné, les rames n’étaient pas
bondées, les usagers n’ont manifesté aucune rancœur…, ils sont restés
chez eux, un jour de RTT ou de congé. Tout s’est bien passé.
L’économie française va bien, les airbus se vendent par
centaines, deux paquebots de la taille du Queen Mary vont être mis en
chantier à Saint Nazaire. L’épargne française est prospère, cinq
millions de Français ont fait confiance à l’EDF, notre première
entreprise nationale, fleuron de notre industrie, en souscrivant des
actions. C’est une belle preuve de confiance en l’avenir. Les
autoroutes aussi vont être privatisées.
Nous vendons « des bijoux de famille ».
Il faut bien payer…la relative paix sociale, les réformes et les
intérêts de la dette. Le calme est revenu, les Français coulent des
jours paisibles à la manière de notre président convalescent.
Nous avons désespérément envie que le gouvernement réussisse.
Nous savons que nous ne gagnerons en 2007 que si le gouvernement obtient
des résultats tangibles. Mais voilà, cela suffit. Il faut en finir.
La France est en faillite. Réveillons-nous. Ne cédons plus. Disons
la vérité. Refusons de vivre au crochet de nos petits- enfants, refusons
cette politique de résignation, de peur de la rue. Préparons la
relève.
Nos hommes politiques ? Parlons-en :
M. Chirac, notre président a depuis plus de 40 ans beaucoup
donné, il est grand temps qu’il se refasse une santé.
M. de Villepin, notre 1er Ministre a belle allure, il représente
la France avec panache et ses interventions télévisées sont de qualité.
Il engage des mini réformes qui vont dans le bon sens et, en union avec
M.Sarkozy, il a bien géré la crise.
Stimulation et saine émulation ont fait merveille. Sa cote monte dans
les sondages.
Mais, en fait, voulons-nous d’un homme qui se dit le dauphin de Chirac,
qui pense comme Chirac, qui agit comme Chirac ? Non. Nous ne
pouvons plus voter pour un président qui persévère dans une politique
qui vivote au coup par coup… Nous ne pouvons plus laisser notre pays
s’endetter de façon dramatique et accepter cette politique des petits
pas.
M. Bayrou empoisonnait notre vie politique en essayant de trouver
sa place sur l’échiquier politique. Il avait un pied dans la majorité
quand il voulait obtenir des sièges éligibles en période électorale
(sièges qu’il a d’ailleurs tous perdus aux régionales y compris le seul
qu’il détenait à Lyon) et un pied dans l’opposition quand il pouvait
embarrasser la droite. Position bien inconfortable. Mais il fallait
exister, coûte que coûte ! Il vient de se mettre dans l’opposition en
votant une nouvelle fois avec la gauche contre le budget. Enfin, les
choses sont claires. Il se déclare lui même ne plus être dans la
majorité, « être nulle part ». Peut-être n’existe t-il
plus ? Ce serait une bonne nouvelle. Mais en 2007, que fera la
trentaine de députés UDF élus en 2002 grâce à l’alliance avec l’UMP ? Et
pour qui voteront ses ex électeurs qu’il aura trahis ? Et lui, sera t-il
un trublion dangereux ou un « non-être »? Affaire à suivre
de près.
Les socialistes, les pauvres, avec à peine 100 000 adhérents, ne
savent plus à quel saint (laïc) se vouer entre les nonistes , les
ouitistes , les hollandais, royalais, jospiniens, strausskhaniens,
delanoëens, languiens, chevènementistes et font semblant de se
réconcilier autour d’une politique résolument à gauche de la gauche (le
syndrome de 2002). Ils retombent dans leurs vieux démons et vont
ressortir une copie du programme commun de 1981.
Méfions-nous de tous ces « has been », surtout de
Jospin qui a sa revanche à prendre et des petits jeunes bien
proprets qui aimeraient nous couper en rondelles s’il y avait une
révolution, style le gentil facteur Besancenot qui nous promet un monde
meilleur grâce à l’État, au tout État. Il n’a rien compris et
malheureusement beaucoup de nos élites politiques non plus. Et pourtant
les modèles d’économies planifiées des pays totalitaires se sont tous
effondrés. Tous les pays, même la Chine, ont compris que la prospérité
économique ne pouvait se développer qu’en libérant l’économie, sauf
la France, hélas !
Il faut leur barrer la route.
M. Sarkozy, notre Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de
l’Aménagement du Territoire, a résolu avec fermeté et brio les émeutes
et fait une montée spectaculaire dans les sondages. Il atteint 66 % de
satisfaits, du jamais vu. Preuve que les Français apprécient sa méthode
musclée, sa fermeté et sa détermination. Preuve que les Français ne sont
plus des « veaux » pour reprendre la formule du Général de
Gaulle.
Dès aujourd’hui, affichons nos convictions, soutenons, Nicolas
Sarkozy, l’homme de droite, le seul qui se soit formellement déclaré
candidat à la présidentielle et encourageons-le pour ses idées et ses
convictions. Il est :
- pour une vraie rupture avec le socialisme et les idéologies
des siècles passés
- pour une démocratie libérale et une réforme structurelle de
l’Etat
- contre le modèle social à la française qui ne marche pas et
dont personne ne veut.
Ne boudons pas notre plaisir, nous avons l’homme de la situation,
jeune, expérimenté, dynamique, énergique, courageux, volontaire,
efficace qui veut libéraliser les esprits et libérer les rouages
de l’État. Il veut remettre les Français au travail, faire
revenir les capitaux et les cerveaux expatriés, redonner à la France une
croissance et une richesse pour mieux la partager entre tous. En
un mot, il veut relever les défis qui redonneront à la France la place
qu’elle avait il y a encore peu d’années.
Il est, pour l’heure, notre seule chance.
Réfléchissons : Plus le parti de l’Union de la Droite, l’UMP,
sera puissant, plus l’élection d’un président de droite sera possible.
Il faut dès maintenant créer la dynamique, rendre cette victoire
crédible. N’oublions pas 2002.
Nous devons aider le Président de l’UMP à gagner son premier
pari, simple à réaliser : avoir au moins 200 000 adhérents d’ici la fin
de l’année 2005.
Inscrivons-nous, faites au moins trois nouvelles adhésions, ceci est un
premier pas qui est décisif.
Sinon il ne saurait être crédible pour l’avenir.
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