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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44

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La vie est belle, une fois n’est pas coutume. Il est bon de vivre en France dans ce pays de cocagne. Nous avons eu une arrière saison de rêve, le fameux été indien nous a réchauffé nos corps et nos cœurs, les vacances de la Toussaint ont été idéales. Et les fêtes de Noël se préparent, les grands magasins sont déjà tous illuminés.

La France vit bien, très bien, très au-delà de ses moyens, mais qu’importe ! La dette qui s’accroît automatiquement tous les jours sera payée par nos petits enfants ! (nous ne serons plus là pour l’assumer ). Profitons.
300 000 immigrés entrent régulièrement chaque année. De nombreux blacks, beurs, blancs, issus de la 1ère, seconde ou 3e génération, affirment la chance qu’ils ont de vivre dans notre pays qui leur offre éducation, culture, religion, cantine, soins gratuits, CMU et où leurs parents bénéficient d’allocations familiales. Réjouissons-nous, beaucoup s’enrichissent, deviennent des entrepreneurs prospères, des millionnaires, des hommes d’affaires reconnus. Et n’oublions pas de mentionner aussi tous ceux qui vivent des économies souterraines, le cannabis se vend très très bien. On ne nous parle que de générations sacrifiées, de cités défavorisées. C’est inexact. Les émeutiers sont une minorité d’adolescents qui ne veulent pas travailler et qui cassent et incendient surtout devant les caméras des Journaux télévisés. Trop de laxisme, trop de liberté, aucune autorité, voilà notre mal. Heureusement nos ministres ont eu un sursaut, la fermeté a gagné. Il faut maintenant panser les plaies et payer la note.
 
Tous les jours, alors que les impôts sur le revenu ne remboursent même pas les intérêts de la dette, des fonds nouveaux, sortis du chapeau d’un prestidigitateur (notre poche), sont octroyés pour indemniser des dégâts, pour calmer les uns et les autres, pour financer des associations souvent inutiles, pour promouvoir une nouvelle réforme ou pour « aider » Tapie à remeubler son hôtel particulier, 145 millions d’euro !

Le chômage baisse depuis sept mois, c’est très bien…Les SNE marchent, le service civil ou civique est une bonne idée s’il est volontaire obligatoire pour tous et non discriminatoire.

La SNCM va rester française alors que des Corses (les autonomistes sont français lorsque cela les arrange) ont piraté un bateau en toute impunité pour le rendre aux autorités corses, qui,
pas folles, n’en voulaient pas. Que de milliards
engloutis ! Que de milliards réinjectés pour rien !
Savez-vous que lorsque la CGT veut la grève, elle fait voter à main levée ? Personne n’ose alors afficher son désaccord. Et lorsqu’elle veut la terminer, elle fait voter à bulletin secret, « c’est alors la base qui décide » ? Subtil…
Ainsi s’expliquent de nombreux conflits.

M. Gaudin a résisté avec beaucoup de courage et de fermeté, les Marseillais ont marché pendant 46 jours, la CGT s’est avouée vaincue…
 
Les traminots de la SNCF, usant du principe de précaution et redoutant une privatisation qui n’était même pas envisagée, se sont mis en grève pour la 6e fois cette année. Un phénomène récurrent qui n’impressionne plus personne. Les grèves se sont déroulées sans heurt, la SNCF a annoncé avec une certaine ponctualité les trains qui roulaient. Le métro s’est lui aussi, mis en grève par peur de je ne sais plus quoi. Il a plutôt bien fonctionné, les rames n’étaient pas bondées, les usagers n’ont manifesté aucune rancœur…, ils sont restés chez eux, un jour de RTT ou de congé. Tout s’est bien passé.

L’économie française va bien, les airbus se vendent par centaines, deux paquebots de la taille du Queen Mary vont être mis en chantier à Saint Nazaire. L’épargne française est prospère, cinq millions de Français ont fait confiance à l’EDF, notre première entreprise nationale, fleuron de notre industrie, en souscrivant des actions. C’est une belle preuve de confiance en l’avenir. Les autoroutes aussi vont être privatisées.
Nous vendons « des bijoux de famille ».

Il faut bien payer…la relative paix sociale, les réformes et les intérêts de la dette. Le calme est revenu, les Français coulent des jours paisibles à la manière de notre président convalescent.

Nous avons désespérément envie que le gouvernement réussisse. Nous savons que nous ne gagnerons en 2007 que si le gouvernement obtient des résultats tangibles. Mais voilà, cela suffit. Il faut en finir. La France est en faillite. Réveillons-nous. Ne cédons plus. Disons la vérité. Refusons de vivre au crochet de nos petits- enfants, refusons cette politique de résignation, de peur de la rue. Préparons la relève.

Nos hommes politiques ? Parlons-en :
M. Chirac, notre président a depuis plus de 40 ans beaucoup donné, il est grand temps qu’il se refasse une santé.

M. de Villepin, notre 1er Ministre a belle allure, il représente la France avec panache et ses interventions télévisées sont de qualité. Il engage des mini réformes qui vont dans le bon sens et, en union avec M.Sarkozy, il a bien géré la crise.
Stimulation et saine émulation ont fait merveille. Sa cote monte dans les sondages.
Mais, en fait, voulons-nous d’un homme qui se dit le dauphin de Chirac, qui pense comme Chirac, qui agit comme Chirac ? Non. Nous ne pouvons plus voter pour un président qui persévère dans une politique qui vivote au coup par coup… Nous ne pouvons plus laisser notre pays s’endetter de façon dramatique et accepter cette politique des petits pas.
M. Bayrou empoisonnait notre vie politique en essayant de trouver sa place sur l’échiquier politique. Il avait un pied dans la majorité quand il voulait obtenir des sièges éligibles en période électorale (sièges qu’il a d’ailleurs tous perdus aux régionales y compris le seul qu’il détenait à Lyon) et un pied dans l’opposition quand il pouvait embarrasser la droite. Position bien inconfortable. Mais il fallait exister, coûte que coûte ! Il vient de se mettre dans l’opposition en votant une nouvelle fois avec la gauche contre le budget. Enfin, les choses sont claires. Il se déclare lui même ne plus être dans la majorité, « être nulle part ». Peut-être n’existe t-il plus ? Ce serait une bonne nouvelle. Mais en 2007, que fera la trentaine de députés UDF élus en 2002 grâce à l’alliance avec l’UMP ? Et pour qui voteront ses ex électeurs qu’il aura trahis ? Et lui, sera t-il un trublion dangereux ou un « non-être »? Affaire à suivre de près.

Les socialistes, les pauvres, avec à peine 100 000 adhérents, ne savent plus à quel saint (laïc) se vouer entre les nonistes , les ouitistes , les hollandais, royalais, jospiniens, strausskhaniens, delanoëens, languiens, chevènementistes et font semblant de se réconcilier autour d’une politique résolument à gauche de la gauche (le syndrome de 2002). Ils retombent dans leurs vieux démons et vont ressortir une copie du programme commun de 1981. Méfions-nous de tous ces « has been », surtout de Jospin qui a sa revanche à prendre et des petits jeunes bien proprets qui aimeraient nous couper en rondelles s’il y avait une révolution, style le gentil facteur Besancenot qui nous promet un monde meilleur grâce à l’État, au tout État. Il n’a rien compris et malheureusement beaucoup de nos élites politiques non plus. Et pourtant les modèles d’économies planifiées des pays totalitaires se sont tous effondrés. Tous les pays, même la Chine, ont compris que la prospérité économique ne pouvait se développer qu’en libérant l’économie, sauf la France, hélas !

Il faut leur barrer la route.

M. Sarkozy, notre Ministre d’État, Ministre de l’Intérieur et de l’Aménagement du Territoire, a résolu avec fermeté et brio les émeutes et fait une montée spectaculaire dans les sondages. Il atteint 66 % de satisfaits, du jamais vu. Preuve que les Français apprécient sa méthode musclée, sa fermeté et sa détermination. Preuve que les Français ne sont plus des « veaux » pour reprendre la formule du Général de Gaulle.

Dès aujourd’hui, affichons nos convictions, soutenons, Nicolas Sarkozy, l’homme de droite, le seul qui se soit formellement déclaré candidat à la présidentielle et encourageons-le pour ses idées et ses convictions. Il est :

- pour une vraie rupture avec le socialisme et les idéologies des siècles passés
- pour une démocratie libérale et une réforme structurelle de l’Etat
- contre le modèle social à la française qui ne marche pas et dont personne ne veut.

Ne boudons pas notre plaisir, nous avons l’homme de la situation, jeune, expérimenté, dynamique, énergique, courageux, volontaire, efficace qui veut libéraliser les esprits et libérer les rouages de l’État. Il veut remettre les Français au travail, faire revenir les capitaux et les cerveaux expatriés, redonner à la France une croissance et une richesse pour mieux la partager entre tous. En un mot, il veut relever les défis qui redonneront à la France la place qu’elle avait il y a encore peu d’années.

Il est, pour l’heure, notre seule chance.
Réfléchissons : Plus le parti de l’Union de la Droite, l’UMP, sera puissant, plus l’élection d’un président de droite sera possible. Il faut dès maintenant créer la dynamique, rendre cette victoire crédible. N’oublions pas 2002.
Nous devons aider le Président de l’UMP à gagner son premier pari, simple à réaliser : avoir au moins 200 000 adhérents d’ici la fin de l’année 2005.
Inscrivons-nous, faites au moins trois nouvelles adhésions, ceci est un premier pas qui est décisif.
Sinon il ne saurait être crédible pour l’avenir.

 


Dominique de Pommereau,Vice présidente FAFL

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