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mise à jour le: 11/11/2007 à 22:44

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 Le CPE   

M. de Villepin a beaucoup de mérite, il résiste au terrorisme médiatique et à la rue. Il a raison. La loi a été votée et elle est bonne. Il ne laisse pas  les syndicats gouverner. Bravo aussi à tous les ministres solidaires. 800 000 personnes dans toute la France, soit moins de 2% de la population, qui défilent  en famille, au soleil, voudraient faire reculer sinon faire sauter le gouvernement. Une fois de plus, des jeunes très jeunes toujours prêts à descendre dans la rue, systématiquement, sont manipulés par les syndicats et la gauche, tous irresponsables, à la recherche d’une existence. Et des journalistes hargneux font monter la pression. Quelle honte d’inciter ces étudiants à dire que les patrons gagnent des milliards sur leur dos et qu’ils ne pensent qu’à faire du fric et à les virer ! Que de haine et de bêtises proférées par ces enfants matraqués, hurlant des slogans identiques! Il y a un mur d’incompréhension, d’immobilisme, d’idéologie bornée qui refuse toute amélioration. Et transformer en contrat de précarité le CPE est un contre sens voulu, le comble de l’absurde. Le CPE offre à ceux qui ont peu de « bagages »  la possibilité d’avoir une 1ère expérience, un 1er emploi avec des garanties accrues des deux cotés. Une nouvelle opportunité, rien de plus.

Qui va  avoir la sincérité d’expliquer que :

- Les jeunes font souvent de très longues études inutiles qui les mènent tout droit au chômage.

- Même les plus diplômés, n’ont  souvent aucune connaissance pratique du monde du travail et  les former coûte très cher à l’entreprise. 

- L’entreprise ne trouve pas à embaucher des salariés motivés. Beaucoup de métiers manquent de bras, beaucoup d’artisans se lamentent.

- L’entrepreneur qui embauche, prend chaque fois un  risque :  Le salarié peut ne pas convenir (l’erreur existe) et il lui faudra beaucoup de temps pour s’en séparer. Le salarié, une fois formé, peut aussi partir ailleurs. L’entreprise a alors perdu sa mise de fonds. Le licencié, lui, a   et c’est normal, toujours des indemnités.

- Le patron a une obligation de résultat donc gagner de l’argent.

- Licencier  est un constat d’échec : Le patron  ne  débauche pas pour le plaisir.

Qui va dire la vérité ? Il y a plus d’une douzaine de contrats contraignants. Le véritable enjeu est de libérer le marché du travail,  lui donner plus de flexibilitéPlus le licenciement est facilité, plus l’embauche est  facilitée et moins il y a de chômeurs. Aux USA, au Danemark, un salarié licencié, part dans l’heure avec une bonne indemnité et retrouve facilement un autre travail en moins d’une semaine. En France, il faut compter en moyenne un an. C’est dramatique ! Comment contourner ce blocage devant toute réforme ! La loi a été votée. Elle ne peut être retirée. Alors appliquons la, testons la pendant six mois quitte à la retirer ultérieurement. Mais voilà, le  CNE  avec ses nouvelles facilités pour licencier est un succès (360 000 embauches ), au grand dam des syndicats et de la gauche. Faire reculer le chômage n’est plus le sujet, il faut faire reculer le gouvernement, montrer sa force…de nuisance. C’est un problème de société dit-on. Comment changer les mentalités ? Il est vrai que les jeunes souvent recherchent un travail pépère tranquille assuré. Leurs parents rêvent à 83 % de les voir fonctionnaires... L’Etat les berce d’illusions et de subventions alors que l’entreprise a besoin de qualification et de motivation et la France de libéralisme.

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 La repentance, le repentir

Nos politiques veulent réécrire notre histoire, la rendre politiquement correcte. C’est malhonnête. Soyons fiers de notre passé glorieux et cessons de nous repentir. La peur de l’Islam, des Arabes, nous traumatise. Les  caricatures habilement montées en épingle ont semé la terreur et voulu nous imposer une culpabilité. Il en est de même de l’antisémitisme.  Le terrorisme intellectuel est aussi pernicieux que les actes de violence. C’est inacceptable. Réagissons. Assumons notre passé qui détermine notre présent et notre avenir.

Conclusion l’Europe est bien malmenée économiquement et démographiquement par les grands pays émergents tels que la Chine et l’Inde. L’Europe perd ses convictions, se laisse dominer par une religion en pleine expansion et par une morale d’un autre temps. La pensée unique nous sclérose, la démagogie nous étouffe. La France, même si notre pays reste un pays de Cocagne où il est bon de vivre, perd confiance, perd ses repères, perd du poids, s’essouffle. Elle se recroqueville. Le désordre s’instaure. Les idéaux se perdent. Qui va mettre la France au travail, lui donner les moyens pour rebondir, la confiance en ses possibilités,  foi en un avenir meilleur ?

Dominique de Pommereau

Vice présidente FAFL


Billet d’humeur, de vilaine humeur

Pourquoi " j’aime ou j’aime pas" la politique !

En regardant au fil des matins ce questionnaire télévisuel organisé par deux jeunes journalistes de Canal+, en voyant les représentants du monde politique français y répondre avec le regard réfléchi et penseur et nous dire en 3 minutes : J’aime Villepin, j’aime Hollande, j’aime le foot, j’aime les rousses… j’aime les choux à la crème et penser que beaucoup de leurs spectateurs en déduisent : Celui-ci je l’aime ou celui-la je ne l’aime pas, je pense que moi aussi je peux jouer à ce jeu qui indéniablement fait monter notre QI.

Oui, j’aime la politique quand c’est le service de femmes et d’hommes pour améliorer la vie quotidienne de leurs semblables. J’aime quand c’est pour emmener un  pays vers l’excellence en fonction de ses moyens. J’aime quand aujourd’hui on peut dire oui il y a plus de gens heureux, en bonne santé, dans un pays en paix, qu’hier. J’aime quand chaque marche est pour chacun l’accès à un progrès mais non la descente, si ce n’est aux enfers, du moins au purgatoire. J’aime quand je peux dire j’ai passé une vie où mon travail servira à ce que mes enfants et petits enfants aient plus de bien-être que moi-même et, qu’à leur tour, ils transmettent à leurs descendants les valeurs aussi bien immatérielles que matérielles qu’ils auront acquises. Et tous ces j’aime dans le respect de l’autre, de sa liberté et d’une action collective pour le bien de tous…

Non, je n’aime pas la politique politicienne où quelle que soit l’origine politique c’est une lutte pour le pouvoir. Je n’aime pas le mépris des gens pour leurs concitoyens.  Je n’aime pas ces jeux où les manipulations sont devenues monnaie courante, que ce soit pour éliminer un adversaire ou pour mettre dans la rue des centaines d’enfants ( je parle des lycéens en âge d’être au lycée et non de ceux qui à 20 ans commencent leur classe de seconde…) qui, avec ingénuité nous servent au journal de la petite lucarne des phrases toutes faites sorties du catéchisme trotskiste. Je n’aime pas cette politique où des communicants spécialisés transforment une femme élue, un homme élu, en un robot qui assène toujours la même vérité parce qu’il doit être fidèle à son image, à celle qu’on attend de lui, à celle qui doit plaire de Lille à Toulon, de la campagne à la ville, enfin du matin au soir et non parce que c’est sa croyance profonde.

Oui j’aime la politique qui commence par un débat d’idées et qui se termine par le mieux être d’une nation… C’est pour bientôt ? Oui je le pense, du moins je l’espère.           
Reine Richard


 

Dans les medias français on se plaît à cristallise les propos sur le couple Villepin Chirac, on glose, on suppute, on excite à toujours plus de monde dans les manifestations contre le "CPE" , en réalité contre le pouvoir en place sans même expliquer en quoi les termes de ce contrat contiennent quelques réelles avancées par rapport aux empilements de stages et CDD non sécurisés proposés aux jeunes.

Pendant ce temps on ne donne pas son juste poids au  scandale et l'extrême gravité d'actes barbares et arbitraires comme les agressions mortelles ' juste pour le plaisir de frapper ou torturer ', les saccages de facultés ou autres établissements prestigieux d'enseignement, les menaces et intimidations, les incendies de librairie comme au quartier latin, etc.
Qu'on y prenne garde, ces actes ne viennent pas de décisions prises en haut lieu , certes,  ils sont anarchiquement dispensés depuis le coeur de notre société malade, mais on ne peut s'empêcher de faire tristement référence à la cécité et au laisser-faire irresponsable des générations des années 1930. où progressivement, face au mépris des livres exprimé dans l'incendie solennel de ceux-ci par les nazis en mai 1933, face à la montée du racisme, rien n'a fait obstacle à la barbarie qui peu à peu s'est organisée pour finir dans un embrasement épouvantable de toute l'Europe et d'une grande partie du monde.
Cessons de dénier la réalité, soyons vigilants et fermes dans la dénonciation de l'inacceptable, rassemblons-nous dans la défense des valeurs de la liberté et de la responsabilité, pour préserver notre démocratie des pires violences. Les media ont là un immense rôle à jouer et nous, citoyens, un rôle de résistance à la désinformation et d'imagination pour la restauration du dialogue et du droit à une vraie information..
 

Catherine Chastenet

 

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