Le CPE
M. de Villepin a
beaucoup de mérite, il résiste au terrorisme médiatique et à la rue.
Il a raison. La loi a été votée et elle est bonne. Il ne
laisse pas les syndicats gouverner. Bravo aussi à tous les ministres
solidaires. 800 000 personnes dans toute la France, soit moins de 2% de
la population, qui défilent en famille, au soleil, voudraient faire
reculer sinon faire sauter le gouvernement. Une fois de plus, des jeunes
très jeunes toujours prêts à descendre dans la rue, systématiquement,
sont manipulés par les syndicats et la gauche, tous
irresponsables, à la recherche d’une existence. Et
des journalistes hargneux font monter la pression. Quelle honte
d’inciter ces étudiants à dire que les patrons gagnent des
milliards sur leur dos et qu’ils ne pensent qu’à faire du fric et
à les virer ! Que de haine et de bêtises proférées par ces
enfants matraqués, hurlant des slogans identiques! Il y a
un mur d’incompréhension, d’immobilisme, d’idéologie bornée qui refuse
toute amélioration. Et transformer en contrat de précarité le CPE
est un contre sens voulu, le comble de l’absurde. Le CPE offre à
ceux qui ont peu de « bagages » la possibilité d’avoir
une 1ère expérience, un 1er emploi avec des
garanties accrues des deux cotés. Une nouvelle opportunité, rien de
plus.
Qui va avoir la
sincérité d’expliquer que :
- Les jeunes font
souvent de très longues études inutiles qui les mènent tout droit au
chômage.
- Même les plus
diplômés, n’ont souvent aucune connaissance pratique du monde du
travail et les former coûte très cher à l’entreprise.
- L’entreprise ne trouve pas à embaucher
des salariés motivés. Beaucoup de métiers manquent de bras, beaucoup
d’artisans se lamentent.
- L’entrepreneur
qui embauche, prend chaque fois un risque : Le salarié peut ne pas
convenir (l’erreur existe) et il lui faudra beaucoup de temps pour s’en
séparer. Le salarié, une fois formé, peut aussi partir ailleurs.
L’entreprise a alors perdu sa mise de fonds. Le licencié, lui, a et
c’est normal, toujours des indemnités.
- Le patron a
une obligation de résultat donc gagner de l’argent.
- Licencier
est un constat d’échec : Le patron ne débauche pas pour le plaisir.
Qui va dire la
vérité ? Il y a plus d’une douzaine de contrats
contraignants. Le véritable enjeu est de libérer le marché du
travail, lui donner plus de flexibilité. Plus le
licenciement est facilité, plus l’embauche est facilitée et moins il y
a de chômeurs. Aux USA, au Danemark, un salarié licencié, part dans
l’heure avec une bonne indemnité et retrouve facilement un autre travail
en moins d’une semaine. En France, il faut compter en moyenne un an.
C’est dramatique ! Comment contourner ce blocage devant toute réforme !
La loi a été votée. Elle ne peut être retirée. Alors appliquons
la, testons la pendant six mois quitte à la retirer ultérieurement. Mais
voilà, le CNE avec ses nouvelles facilités pour licencier
est un succès (360 000 embauches ), au grand dam des syndicats et de
la gauche. Faire reculer le chômage n’est plus le sujet,
il faut faire reculer le gouvernement, montrer sa force…de
nuisance. C’est un problème de société dit-on. Comment changer les
mentalités ? Il est vrai que les jeunes souvent recherchent un
travail pépère tranquille assuré. Leurs parents rêvent à
83 % de les voir fonctionnaires... L’Etat les berce d’illusions et de
subventions alors que l’entreprise a besoin de qualification et de
motivation et la France de libéralisme.
-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-o-
La repentance, le repentir
Nos politiques veulent
réécrire notre histoire, la rendre politiquement correcte. C’est
malhonnête. Soyons fiers de notre passé glorieux et cessons de nous
repentir. La peur de l’Islam, des Arabes, nous traumatise.
Les caricatures habilement montées en épingle ont semé la
terreur et voulu nous imposer une culpabilité. Il en est de même de
l’antisémitisme. Le terrorisme intellectuel est aussi
pernicieux que les actes de violence. C’est inacceptable. Réagissons.
Assumons notre passé qui détermine notre présent et notre avenir.
Conclusion
l’Europe est bien malmenée économiquement et démographiquement par les
grands pays émergents tels que la Chine et l’Inde. L’Europe perd ses
convictions, se laisse dominer par une religion en pleine expansion et
par une morale d’un autre temps. La pensée unique nous sclérose, la
démagogie nous étouffe. La France, même si notre pays reste un pays de
Cocagne où il est bon de vivre, perd confiance, perd ses repères, perd
du poids, s’essouffle. Elle se recroqueville. Le désordre s’instaure.
Les idéaux se perdent. Qui va mettre la France au travail, lui donner
les moyens pour rebondir, la confiance en ses possibilités, foi en un
avenir meilleur ?
Dominique de Pommereau
|
Billet d’humeur, de vilaine humeur
Pourquoi " j’aime ou j’aime pas" la
politique !
En regardant au fil des matins ce
questionnaire télévisuel organisé par deux jeunes journalistes de
Canal+, en voyant les représentants du monde politique français y
répondre avec le regard réfléchi et penseur et nous dire en 3 minutes :
J’aime Villepin, j’aime Hollande, j’aime le foot, j’aime les
rousses… j’aime les choux à la crème et penser que beaucoup de
leurs spectateurs en déduisent : Celui-ci je l’aime ou celui-la je
ne l’aime pas, je pense que moi aussi je peux jouer à ce jeu qui
indéniablement fait monter notre QI.
Oui, j’aime la politique
quand c’est le service de femmes et d’hommes pour améliorer la vie
quotidienne de leurs semblables. J’aime quand c’est pour
emmener un pays vers l’excellence en fonction de ses moyens.
J’aime quand aujourd’hui on peut dire oui il y a plus de gens
heureux, en bonne santé, dans un pays en paix, qu’hier. J’aime
quand chaque marche est pour chacun l’accès à un progrès mais non la
descente, si ce n’est aux enfers, du moins au purgatoire. J’aime
quand je peux dire j’ai passé une vie où mon travail servira à ce que
mes enfants et petits enfants aient plus de bien-être que moi-même et,
qu’à leur tour, ils transmettent à leurs descendants les valeurs aussi
bien immatérielles que matérielles qu’ils auront acquises. Et tous ces
j’aime dans le respect de l’autre, de sa liberté et d’une
action collective pour le bien de tous…
Non, je n’aime pas la politique
politicienne où quelle que soit l’origine politique c’est une lutte pour
le pouvoir. Je n’aime pas le mépris des gens pour leurs
concitoyens. Je n’aime pas ces jeux où les manipulations
sont devenues monnaie courante, que ce soit pour éliminer un adversaire
ou pour mettre dans la rue des centaines d’enfants ( je parle des
lycéens en âge d’être au lycée et non de ceux qui à 20 ans commencent
leur classe de seconde…) qui, avec ingénuité nous servent au journal de
la petite lucarne des phrases toutes faites sorties du catéchisme
trotskiste. Je n’aime pas cette politique où des
communicants spécialisés transforment une femme élue, un homme élu, en
un robot qui assène toujours la même vérité parce qu’il doit être fidèle
à son image, à celle qu’on attend de lui, à celle qui doit plaire de
Lille à Toulon, de la campagne à la ville, enfin du matin au soir et non
parce que c’est sa croyance profonde.
Oui j’aime la politique
qui commence par un débat d’idées et qui se termine par le mieux être
d’une nation… C’est pour bientôt ? Oui je le pense, du moins je
l’espère.
Reine Richard
|
Dans les medias français on se plaît à
cristallise les propos sur le couple Villepin Chirac, on glose, on
suppute, on excite à toujours plus de monde dans les manifestations
contre le "CPE" , en réalité contre le pouvoir en place sans
même expliquer en quoi les termes de ce contrat contiennent quelques
réelles avancées par rapport aux empilements de stages et CDD non
sécurisés proposés aux jeunes.
Pendant ce temps on ne donne pas son
juste poids au scandale et l'extrême gravité d'actes barbares et
arbitraires comme les agressions mortelles ' juste pour le plaisir
de frapper ou torturer ', les saccages de facultés ou autres
établissements prestigieux d'enseignement, les menaces et
intimidations, les incendies de librairie comme au quartier latin,
etc.
Qu'on y prenne garde, ces actes ne
viennent pas de décisions prises en haut lieu , certes, ils sont
anarchiquement dispensés depuis le coeur de notre société malade,
mais on ne peut s'empêcher de faire tristement référence à la cécité
et au laisser-faire irresponsable des générations des années 1930.
où progressivement, face au mépris des livres exprimé dans
l'incendie solennel de ceux-ci par les nazis en mai 1933, face à la
montée du racisme, rien n'a fait obstacle à la barbarie qui peu à
peu s'est organisée pour finir dans un embrasement épouvantable de
toute l'Europe et d'une grande partie du monde.
Cessons de dénier la réalité, soyons
vigilants et fermes dans la dénonciation de l'inacceptable,
rassemblons-nous dans la défense des valeurs de la liberté et de la
responsabilité, pour préserver notre démocratie des pires violences.
Les media ont là un immense rôle à jouer et nous, citoyens, un rôle
de résistance à la désinformation et d'imagination pour la
restauration du dialogue et du droit à une vraie information..
|