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Dernière mise à jour : décembre 2007 |
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o-o-o-o-o PORTRAIT o-o-o-o-o
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Rachida Dati : reconnaissance méritée d'un profil
atypique au ministère de la Justice
Le
parcours de cette femme révèle une personnalité affirmée, une volonté
farouche et une grande ouverture sur le monde. Elle est l'anti-déterminisme
personnifié. Chez elle, pas de fatalité. Un modèle pour ceux qui ont perdu
la foi en eux-mêmes : avec elle, tout devient possible !
A quatorze ans, elle fait du porte-à-porte pour vendre des produits
cosmétiques. Puis anime un centre aéré, travaille dans une grande surface. A
seize ans, c’est le grand tournant. Standardiste et aide-soignante dans une
clinique privée, elle glane la presse abandonnée dans les salles d’attente.
Elle a beaucoup de culot, de la suite dans les idées et une pugnacité qui
feront leur effet.
A 21 ans, en faculté d’économie à Dijon, elle lit que l’ambassade d’Algérie
donne une réception à Paris. Le ministre Albin Chalandon sera présent. Par
courrier, elle demande une invitation à l’ambassade, qui accepte. Là, elle
n’hésite pas à interpeller Roger Hanin, qui est encore l’un de ses amis, ni
à demander un rendez-vous à Albin Chalandon, qui deviendra l’un de ses
mentors. Il la prendra trois ans comme comptable chez Elf Aquitaine. pendant
ce temps, elle poursuit des études supérieures en sciences économiques et
gestion des entreprises.
En 1989, elle rencontre Jean-Luc Lagardère à l’occasion de la remise du prix
de « la fondation de la vocation », décerné à sa sœur aînée. Même technique,
elle lui demande un rendez-vous. Un an plus tard, elle entre comme auditeur
chez Matra et se fait financer un MBA par l’entreprise Lagardère.
Elle passe ensuite un an à Londres, au sein de la BERD (Banque Européenne
pour la Reconstruction et le Développement), toujours dans l'audit. Elle y
rencontre Jacques Attali qui la suivra tout au long des années suivantes.
C'est lui qui lui conseillera de devenir magistrate. En attendant, elle
continue son parcours détonnant. En 1994, elle est contrôleur de gestion et
secrétaire générale du bureau d'études sur le développement urbain à la
Lyonnaise des eaux, et conseillère technique à la direction juridique du
ministère de l'Éducation Nationale.
Elle entre à l'ENM (Ecole Nationale de la Magistrature) où elle étudie de
1997 à 1999. Elle devient auditeur de justice au tribunal de grande instance
de Bobigny puis en poste comme juge commissaire aux procédures collectives
au tribunal de grande instance de Péronne et enfin comme substitut du
procureur au tribunal d'Evry.
En 2002, elle écrit à Nicolas Sarkozy spontanément. Et voilà comment elle
devient une proche conseillère et travaille sur le projet de loi sur la «
prévention de la délinquance ». Ce n'est qu'en décembre 2006 qu'elle
s'inscrit à l'UMP. Avec son talent et ses compétences, aujourd'hui, c'est
la consécration ! Elle est devenu notre garde des Sceaux.
source : AurélienVéron / Alternative Libérale
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