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Dernière mise à jour : décembre 2007 |
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PARITE 50/50
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Lors du CA du 07 novembre 2002, le conseil d’administration avait informé de l’adhésion de la FAFL à la coordination Parité 50-50, qui succédait ainsi au collectif Femmes en marche avec une évolution de ses objectifs. L’action n’est plus seulement politique : elle concerne désormais l’ensemble des problèmes d’égalité professionnelle et de partage des responsabilités entre les hommes et les femmes de la société civile. La coordination présidée par Laurence DOUVIN, conseiller de Paris, regroupe 20 000 femmes à travers 12 associations féminines et des adhérentes directes.
Dans le cadre des échéances électorales de 2004, Parité 50-50 a organisé une soirée-débat sur le thème Faire vivre la parité rassemblant 400 personnes, le 8 décembre, à Nogent-sur-Marne. Deux tables rondes ont été organisées, l’une sur la parité politique, l’autre sur la parité professionnelle. Le député Xavier BERTRAND en a été l’animateur.
Carole Moinard, Françoise de Panafieu, Alain Juppé, Dominique Versini, Martine Valleton
La classe politique s’est mobilisée : Alain JUPPÉ, Nicole AMELINE, Dominique VERSINI, Isabelle CAULLERY, Isabelle DEBRÉ, Martine VALLETON, Françoise de PANAFIEU, Marie Anne MONTCHAMP, Chantal BRUNEL etc. étaient présents comme orateurs pour les tables-rondes. Notons la présence de deux jeunes responsables politiques lors des tables-rondes : Carole MOINARD, conseillère technique à la jeunesse auprès du Premier ministre, et Carole STROMBONI, Présidente des Jeunes Radicaux.
Les AFL sont venues en nombre : 80 adhérentes et sympathisants ont participé à ce dîner, ce qui représente 20% de l’assistance. Pour sa part, l’AFL Paris a fait venir 40 personnes. Ce fort taux de participation a montré que l’AFL Paris a su mobiliser ses troupes.
Nicole Ameline, Xavier Bertrand, Chantal Brunel
Au cours de cette réunion, le président de l’UMP s’est déclaré désireux de soutenir activement la promotion des femmes dans la vie politique afin qu’elles soient rapidement en mesure de postuler à des fonctions de parlementaires ou d’autres responsabilités importantes. Il a également indiqué qu’il lui semblait souhaitable d’étudier la mise au point de dispositions financières incitant plus efficacement les partis politiques à présenter des femmes aux élections législatives. A suivre…
Nicole AMELINE a annoncé la mise au point d’un parrainage apporté aux projets économiques des femmes des cités avec le concours de grands groupes industriels. Elle a d’autre part annoncé son intention de monter un réseau économique et social au niveau régional et européen, auquel elle a demandé à la coordination Parité 50-50 de s’associer.
Emilie QUINTIN
Source : Communiqué de presse
de Parité 50-50
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L’ouverture tant attendue du site de Parité 50-50 (www.parite5050.com) est prévue pour le 8 mars 2004, journée de la Femme.
L’AFL Paris s’associe à Parité 50-50 et au cabinet de Nicole AMELINE, Ministre de l’Egalité et de la Parité professionnelle, pour la création d’un prix de l’entreprise paritaire qui sera remis le 8 mars.
La Parité dans les entreprises, où en est-on ?
La parité professionnelle des hommes et des femmes dans les entreprises est l’une des nombreuses facettes de la parité globale dans la société.
Peut-être est-ce là un exemple représentatif, étant donné que les entreprises sont traditionnellement vues comme un monde masculin, comme d’ailleurs quasiment tous les lieux de « pouvoir ». Un autre monde de « pouvoir », le monde politique, éminemment masculin, a frappé un grand coup en instituant par la loi du 9 juin 2000 la parité obligatoire dans les listes électorales.
Qu’en est-il donc dans l’entreprise ?
Certes la législation existe : l’égalité de traitement est ainsi devenue, par la loi du 9 mai 2001, un objectif de la négociation collective. Les partenaires sociaux doivent négocier, au niveau de l’entreprise et de la branche, des actions permettant de favoriser la promotion des femmes dans les différents secteurs professionnels.
Ce n’est pas la parité, mais c’est déjà un début.
De même, petit à petit, les femmes investissent les postes clés de l’entreprise : dans les entreprises du secteur privé en 2001, les femmes représentent 24% de l’encadrement contre 19% en 1991. De la même façon, en 1998, un créateur d’entreprise sur 3 est une créatrice.
Les choses avancent donc pour les femmes dans les entreprises aussi. Il ne faut pas cependant crier victoire trop tôt. Comme titre l’INSEE dans un rapport édité en mars 2002 : « Hommes-Femmes, des inégalités subsistent ».
Les inégalités subsistent d’abord dans l’accès au travail : en 2001, 8.5% de femmes occupent un emploi à temps partiel alors qu’elles aimeraient travailler davantage, contre seulement 2% des hommes.
De même, selon un rapport du conseil d’analyse économique sur l’égalité entre femmes et hommes, le fait pour une femme d’avoir des enfants est corrélé avec un taux de chômage plus élevé, toutes choses égales par ailleurs : quand elles ont 1 ou 2 enfants, leur probabilité d’être au chômage augmente d’un ou 2 points ; avec 3 enfants ou plus, l’écart est de 5 points.
Pour information, les hommes sont dans une situation inverse : le fait d’avoir 1 ou 2 enfants diminue le taux de chômage de 1 ou 2 points par rapport à la moyenne.
Les inégalités subsistent ensuite dans les salaires : dans le secteur privé et semi-public, en 2000, le salaire moyen net des femmes travaillant à temps complet est égal à 82% de celui perçu par les hommes. Plus les salaires sont élevés, plus les inégalités entre les hommes et les femmes s’accroissent.
Enfin, les inégalités subsistent dans l’accès aux responsabilités : en 2002, en France, les femmes sont moins de 7% dans les équipes dirigeantes des 5000 premières entreprises de France.
Devant cet état de fait, il ne faut donc pas se reposer sur ses lauriers et continuer à promouvoir l’égalité des chances pour les femmes et les hommes dans les entreprises.
L’Observatoire de la Parité entre les hommes et les femmes, créé en 1995, et qui dépend du Premier Ministre, a fait de la parité dans le champ économique l’un de ses 5 grands axes de réflexion. Espérons que tout ceci, ainsi que nos actions à nous toutes, portera ses fruits.
Gaëlle BERNARD-GRIFFITHS
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